O les divins moments
Compositeur: Marcel Dupré, 1910
Collection: A l’amie perdue – Numéro 4
Texte: Auguste Angellier (1848-1911)
Dédication de Dupré: A Madame Engel Bathori
Partition: Chant et piano
IV. O les divins moments |
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O les profonds, les purs et les divins moments, Moments qu’un infini de bonheur solennise, Où je tins contre moi, pleurante et reconquise, L’amie aux chers regards redevenus aimants ! |
Car ses yeux, qui mouillés et pleins de diamants Avaient gardé leurs pleurs, vaincus par la surprise, Les laissaient s’écouler en une douce crise, Et sa voix se mourait en longs sanglots calmants. |
Nous étions arrêtés auprès d’un ancien saule, Dont le feuillage gris nous avait abrités, Et sur son front pâli tombé sur mon épaule, À travers ses cheveux épars et tourmentés, Ma lèvre encore tremblante où l’adieu frémissait Posa le long baiser qui nous réunissait. |