Si mon amour
Compositeur: Marcel Dupré, 1910
Collection: A l’amie perdue – Numéro 3
Texte: Auguste Angellier (1848-1911)
Dédication de Dupré: A Mademoiselle Madeleine Bonnard
Partition: Chant et piano
III. Si mon amour |
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Si mon amour n’est point l’amour que tu rêvais, S’il a failli d’atteindre au faîte de ce rêve, Si ton souhait de cœur par-dessus lui s’achève, |
S’il n’est point le rayon des jours bons ou mauvais, S’il n’enveloppe point l’horizon de tes vœux, S’il reste, dans son cercle immense de tendresse, Un seul point entr’ouvert par lequel apparaisse Un azur plus lointain où t’entraînent tes yeux, |
Dis-le ! Je jetterai de ma main le poème, Et je m’en irai, par un sentier sans retour, Portant, dans cet exil que son poids fera court |
La consolation et la fierté suprême De t’avoir, en partant, montré que mon amour Était digne d’aimer comme tu veux qu’on aime. |